U N I C Y C L E M A N . N E T
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Nouveautés



29 juillet 2003

Du 7 au 26 octobre, Unicycleman sera en concert en Afrique du sud et de l’est : La tournée durera 3 semaines et conduira le groupe à travers 7 pays, parmi lesquels le Kenya, Madagascar, Namibie et l’Afrique du Sud.
En novembre, Unicycleman sera alors en tournée dans les pays européens de langue allemande. Pour en savoir plus sur les lieux et dates de concert, cliquez ici.. ->


En ce moment, Unicycleman travaille à la réalisation d’un nouveau programme de concert. Un batteur s’est ajouté à l’équipe qui se compose à présent de Peter A. Bauer, Peter Jakubik, Bert Röhner et Franz Schwarznau.


14 avril 2003

Le "spécial" de la tournée est désormais disponible. Plus de 70 photos et presque une demi heure de film documentant les évènements de novembre 2002. ->



20 mars 2003

Du 26.03 au 02.04.2003, Unicycleman présente son travail à La Dogenhaus à Leipzig







Infos | L’art de l’unicycliste est l’équilibre



UNICYCLEMAN se meut dans le système pop et l’élargit grâce à un style personnel et des moyens qui lui sont propres tels que des citations, des échantillons et des hommages. UNICYCLEMAN fait honneur à une animation intelligente, entre des refrains très prégnants et des soundtracks amoureux de détails – groove, esprit et glamour.

On retrouve l’étendue musicale dans des textes polyglottes.
Del’angalis touristique en tant que forme artistique, de l’allemand gracieusement naïf et des échantillons de voix. Une poésie absurde a vu le jour grâce à des jeux de mots, de stars et de styles
Plus les textes des chansons trouvent leur essence dans la spontanéité, plus elles seront produites de façon expérimentale.

UNICYCLEMAN sont des perfectionnistes. Le double laser "national tracks" et "international tracks" ainsi que "Riesa" et "Java" en témoignent. Il en est de même pour l’album "Guter Name, sowieso", WSFA 2001.

UNICYCLEMAN a produit un album instrumental des films muets "Aelita" (Jakow Protasanow, 1924) et "Mummie Ma" (Ernst Lubitsch, 1918)

Les concerts sont complétés par des projections très élaborées de diapositives, réalisées par Peter A. Bauer et Bert Röhner de "Gesellschaft für Bild und Ton" (Société de l’image et du son).
Les diapositives illustrent les musiques et mettent en valeur leurs idées et les déplacent dans un autre contexte.


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FAQ | Cela nous plaît de rester dans le flou


Qui ou qu’est-ce qu’Unicycleman?

Peter: C’est à l’origine un personnage de dessin animé que j’ai utilisé pour décorer des T-shirts. Ce personnage bizarre correspond à notre concept musical. Depuis, on associe unicycleman à cette image.
Bert: : J’ai demandé à un anglais ce que signifie unicycleman. Il m’a répondu: unicycliste, mais dans votre cas fou à lier

Est-ce qu’unicycliste est une métaphore?

Bert
: C’est quelque chose d’absurde, de bizarroïde, quelque chose d’indéfinissable.

Votre show live est toujours complété par une projection de diapositives. Est-ce que le côté visuel est conçu avant la musique?


Peter: Nous partons d’idées utilisables aussi bien au niveau musical que visuel. En général, il y a tout d’abord un thème, quelque chose de non musical qui sera utilisé par la suite au niveau artistique.
Bert: Par exemple l’homosexualité.

Laissons tout ça dans le flou...


Bert: Au niveau visuel, il y a deux façons de procéder. Soit la chanson est représentée image par image à la manière d‘un dessin animé, soit nous mettons particulièrement en valeur un épisode. Par ex. dans „Brenne“ on peut voir un logo qui ressemble à une marque de sport. Exemple typique de la non illustration du contenu de la chanson. Live, la réaction des gens est ambivalente: La tête veut voir des images, le corps veut danser en cadence. Ainsi, on peut jouer de façon ciblée.

On classifie votre musique d’électropop. Est-ce que ça vous dit quelque chose?

Bert: Les catégories ont été crées pour des gens qui pensent comme ça.
Peter: Nous travaillons beaucoup avec des appareils électroniques mais nos sons sont plus acoustiques que ceux de certains groupes de rock. Electropop? Mais non.. Nous préférons le terme pop parce qu’il offre des possibilités plus étendues. Les diverses sons et atmosphères de nos morceaux le résument beaucoup mieux.

Les structures pop chez Unicycleman sont la plupart du temps associées à une partie expérimentale...

Peter: les ruptures sont importantes parce qu’elles réveillent. Et elles rendent le travail plus intéressant
Bert: Pendant le processus de création, nous réécoutons les morceaux assez souvent. C’est à ce moment là que des associations prennent forme. Dans « Rüdiger » il est question d’une relation homosexuelle, un échantillon de Debussy survient à la fin d’une strophe. De cette manière, nous renforçons un cliché, à savoir que les homosexuels aiment écouter de la musique. Jouer avec diverses attentes est une notion essentielle dans notre travail.

Vous avez aussi composé des musiques de film ainsi que pour le théâtre, comment c’est arrivé ?


Bert: Alors qu’Unicycleman existait depuis un an, on nous a proposé de faire la musique de "Frau in Mond/La femme dans la lune" (Fritz Lang 1924). Ce n’est pas une musique de film muet traditionnelle avec accompagnement au piano qui a vu le jour mais plutôt des soundtracks. Quelques thèmes ont même été insérés dans notre programme. Lors de la réalisation de musiques de film ou pour le théâtre, nous avions des indications bien précises. nous n’avions pas besoin de nous occuper du côté visuel, nous avions seulement à nous déplacer dans un cadre prédéterminé.
Peter: Nous sommes cinéphiles. Nos morceaux pop en subissent l’influence, Cf. la soundtrack et les chansons de Fassbinder qui ne sont pas deux histoires différentes mais plutôt deux facettes d’Unicycleman.

Vos morceaux sont remplis de citations, et de stars dans l’histoire de la musique pop. Quels sont les critères décisifs afin d’avoir accès au cosmos unicycleman?


Bert: Notre propre histoire joue un rôle important. Des choses que nous avions entendu dans les années 80, que nous redécouvrons par hasard et que nous utilisons. C’est quelque chose que nous avons toujours fait, par exemple "never gonna give you up", "Riesa" ou "Lemmy" se réfère aux chansons de Astley, Springsteen ou Motorhead. Un de nos prochains projets est de réaliser un album avec seulement des versions de couverture.
Peter: Tous les deux, nous avons écouté beaucoup de synthie-pop au milieu des années 80 et ça nous a sûrement influencé. Avant, nous jouions avec les styles et les clichés de façon consciente pour les parodier par la suite.
Maintenant, il est seulement question d’homogénéité unissant l’oeuvre principal d’Unicycleman.


Interview de Peter Krutsch, septembre 2002.


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Registre des œuvres


Bande sons

1995 „Riesa“
1997 „national tracks“ , „international tracks & remixes“, „Java“
2001 „arabian aerobic“, „Guter Name , sowieso“


Musique pour le théâtre

1996 „Bildbeschreibung“ Heiner Müller, Inselbühne Leipzig, régie Knut Geisler
1998 „Herr der Häuser“, Schauspielhaus Leipzig, régie Pierre Walter Politz
1998 „Morgen danach“, Theaterschafft Dresden, régie Jan Jochymski
2001 „Gestern“, Theaterschafft Dresden, régie Jan Jochymski


Musique pour film muet

1993 „Frau im Mond“ Fritz Lang (1929)
1995 „Aelita“ Jakow Protasanow (1924)
1999 „Die Augen der Mumie Ma“ Ernst Lubitsch (1918)






Presse


Critiques et compte rendus | paquet infos


Visions | Tino Hanekamp | Guter Name, sowieso 2001

Intelligent, sans limite ni tabou. Unicycleman se moque du monde de la pop. Que ceux qui sont courageux viennent avec nous.

“Cet après-midi, vous vous sentiez mal parce que vous allez mieux." Voilà comment ça commence. On peut entendre le bruit sourd des beats, un son de clochette résonne, quelqu’un fredonnant « clockwork Orange » en boucle et le son sexy d’un saxo. L’Unicycleman est parti. "Guter Name, sowieso" mais aussi de la bonne musique. Si DJ Koze, Kante et air se rencontraient chez un glacier et mangeaient à la cuillère du LSD sauce framboise, ils se transformeraient alors en Unicycleman. Mais ils ne le font pas il faut que trois leipzigois fouillent sous le manteau de l’unicycliste, ce qui ressemble à un trip bizarre et fou à travers le monde de la pop. ici, un peu de techno, là un peu funky. Il y a de la house orchestrale qui se trémousse par à coup. On parle de "Pissen mit Niveau/pisser avec élégance", le "Koran/Coran" et "zwanzig/vingt" riment avec Danzig. Non merci. Mais je t’en prie. Bon alors quoi ?
Ç a sent le pseudo-intellectuel: comme je suis bon! Non, parce que tout ce ramdam est à tel point arrogant, avisé et prenant qu’on ne peut pas faire autrement que d’imiter celui qui danse en ricanant ou de fuir le chaos en hurlant.


Spex| Dirk Peitz | Guter Name, sowieso 2001

Bizarre. On pourrait répéter ce mot autant de fois qu’on le veut. Perdre au jeu pourrait aussi passer, jardiner aussi. Peut-être : une élégance à part. Un album qui est à la fois en complet décalage avec son temps mais qui flirte quand même avec lui, qui se rapproche d’articulations introduites par la technique de production comme un négatif flou d’Andreas Dorau mais qui est freiné à écart régulier afin de le distinguer des house-statements . Et avec une conception complètement différente du mot humour, pas vraiment insidieuse mais déjà toujours pensée pour être bizarre, si on veut : en tant que « conversation intellectuelle ». Les répétitions durables d’échantillons de voix à haut potentiel neurologique cohabite avec des petits arrangements techno, des harmonies vocales délicates, des comptines et au dessus de tout, une zone grise, jamais vraiment déclenchée par le trio leipzigois, flotte entre naïveté exercée de façon professionnelle et ironie étalée au grand jour. La Chanson « Corleone » est un exemple typique (A remarquer ,le choix de titres, hmm) : Une sorte de nouvelle vague allemande floconneuse se balance à l’intérieur d’une histoire tropicale racontée dans un cercle fermé contre des éléments tellement différents comme des rythmiques relax de synthétiseur, des vents odorants dont le son est aussi frais que « Damm, now I"am a yuppie soundtrack » de Mick Hucknalls. En effet bizarre. De la même manière, le courage de formuler ses idées à moitié et complètement a quelque chose de sympathique, cet air sérieux devant un décor multicolore. Et ça ne le dérange pas que l’on cite rick Astley, comme ça, en passant. Il en résulte des restes irritants de toutes ce choses laissant en plan de tous textes cryptiques des mélodies sucrées qui ne sont justement pas complètement exécutée. Au bout du compte, on est quand même désemparé et amusé. Désemparé de façon amusante.


Ulitimo | Volkard Steinbach | Guter Name, sowieso 2001

Alfred Hilsberg s’est assuré d’une super troupe tordue pour son label « What" s So Funny about ». Et en plus originaire de Leipzig... Ce n’est pas toujours obligé de choisir Hambourg. Unicycleman a suffisamment d’humour et d’idées pour faire vieillir la concurrence. Si concurrent il y a. Actuellement personne ne raconte d’histoires d’amour absurdes entre un touriste brûlé par le soleil et une islamise sexy(« arabian aerobic ») ou bien d’un mauvais trip en Sicile (« Corleone »). avec ça, le trio vous sert une musique dansante originale amoureuse des détails et pas moins amusante recyclée en pop, electro et culture de discothèque de 25 ans.


Analyse de texte | Johanna Stahl | national + international tracks 1997

Unicycleman est un groupe de pop engagé. Dans leurs textes, il est généralement question de la société capitaliste actuelle. Le conflit entre l’individu et notre société moderne est mis au premier plan. Dans « Holger », on insinue que l’enfance a des conséquences irréversibles chez un individu et peut entraver son évolution, dans le cas d’abus social, comme dans une vie familiale inadaptée à la société. Holger grandit sans morale ni loi et est condamné à tourner mal. Lorsque le shérif se mêle de ses activités illicites, il est déjà trop tard. Il est tué par la bulle de chewing-gum d’holger (symbole de l’influence exercé par la pub sur les ados), la société meurt de ses propres créations.
Dans la société capitaliste, comme le montre "King Kong", de vrais talents ont du mal à voir le jour. Le singe essaie de commercialiser ses talents artistiques à Hollywood et se rend compte que le piston et être bien vu par le chef sont les recettes du succès. Lorsqu’il cherche à s’échapper de ce système en partant à Berlin, sa situation sociale devenue tellement précaire n’est plus supportable, et il meurt d’une overdose.
La soi-disant sainteté des relations humaines est également montrée dans "communicatione". L’homme n’est plus capable d’aller vers l’autre, de l’écouter et de le consoler. Chacun parle de ses propres problèmes (communicare di me), même les plus intimes (communicare di ereczione). Mais c’est dans "Wahres Gesicht" que toutes ces non-vérités, toutes ces façades sont mises au grand jour. Plus personne ne montre son vrai visage, plus personne n’en est capable, soit afin de se protéger soit afin d’en conserver tous les avantages.
Pourtant les critiques d’unicycleman seraient restées vaines si les deux protagonistes amoureux de la vie ne montraient pas une issue de secours. Dans "ours blanc" ils offrent la possibilité à chaque individu de se retirer dans des régions qui n’ont pas encore été compromises par notre civilisation. La vie de l’ours polaire permet d’exister sans avoir à subir les obligations collectives et d’agir de sa propre volonté.
Les textes d’unicycleman contribue à une réflexion critique de notre réalité sociale.





Paquet d’info

Le paquet d’info contient les textes et images d’Uniycleman.

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